Un article en vrac avec une semaine de plein de trucs différents parce qu'on n'avait pas le wifi (ou la flemme) dans les différents ports.

Première nav' de Cannes à Cavalaire (pas beau) on rencontre un navire
assez imposant, sous le pavillon russe et à la voile !

Un trois mâts russe à la voile

Là bas, on remet en route les appareils photos (finies les photos de la
qualité de celle de la pince coupe haubans) et on teste, notez au
passage le WD40 (indispensable) et les beaux rideaux !

Test 1. Oui, j'ai les cheveux courts.
Test 2. Idem.
Test 3. Ah, lui aussi !

On y rencontre un équipage parisien qui revient de deux semaines en
Corse et en Sardaigne, sur un bateau dans lequel on peut faire rentrer 5
fois le notre. Merci le Falstaff pour les paquets de pâtes et les fonds
de cambuse de luxe !

Puis cap sur un endroit un peu plus intéressant, Porquerolles:

L'île de Porquerolles, vue de l'ouest.

L'occasion, par 15° de gîte mais beau temps, de sortir l'accordéon et de
s'essayer aux chants de marins !

Dans la descente en train de chanter drunken sailors et de découvrir l'accordéon

Une île assez sympa, on se balade et trouve un super mouillage pour une
nav' future ?

Félicien contemple notre mouillage futur du haut d'une falaise ?

(PS : Hi there Philippos, we've got your card dear chap ! You may read
this if I ever send you an email... See you around in another harbour
for another pleasant drink !)

On arrive enfin à la Seyne-sur-Mer au milieu des tankers, pour y trouver
un arrière port de fond de rade militaire qui n'est pas si horrible
qu'on l'a cru pendant deux bonnes heures. Et en plus on mouille à côté
du voilier ambassadeur des Sea Shepherd !

Le reste, c'est de la bricole et de la réparation, rien de bien
intéressant, en vrac une photo la tête dans le moteur, une autre de
notre force herculéenne et enfin de notre bel intérieur re-décoré
(l'extérieur s'est un peu amélioré aussi, à suivre).

Quand on y connaît rien et qu'on a la tête dans le moteur, on fait cette tête.
Parce que quand elle est trop rouillée il vaut mieux la couper, et qu'on a quatre gros bras et une bonne pince.
Notez, une fois encore, le tissu des rideaux. Mais aussi notre cambuse bientôt pleine !

Un grand merci à l'équipage du Columbus pour les conseils et les outils
sans lesquels le bateau sentirait encore l'huile de moteur et l'essence.