On tombe un jour de grande séance d'éducation générale dans cette ville médiévale des montagnes derrière Cefalù : les enfants sont partout et veulent absolument tout nous expliquer dans un mélange bâtard d'italien, d'anglais et de français. En échange, les musés sont gratuits, les églises ouvertes et les rues pleines.
Pour commencer présentons la ville telle que vue depuis le château qui la domine : vers le sud, on voit la ville, et vers le nord la mer mais pas sur la photo, qui n'a pas d'aussi bons yeux que nous.
La ville
La mer (?)

Les mêmes enfants facétieux qui tentent de nous enfermer dans les cachots de la prisons nous font voir les mécanismes de la grande horloge de la ville, on attend même jusqu'à ce qu'elle sonne et que tout se mette en branle. Les contrepoids, dont nous n'avons pas de photo, sont des plus rustiques : une grosse pierre à peine taillée accrochée à un câblot (qui peut aussi s'écrire câbleau, cableau ou cablot) d'acier :
Les mécanismes
Le cadran

Depuis toute la ville, hormis le château, on remarque aussi une grande tour rouge que l'on ne peut pas visiter malheureusement. A son pied se trouve une colonnade assez élégante :
La tour
Et les colonnes

A part ça on trouve dans la ville de nombreuses fontaines assez travaillées et plus curieux, devant beaucoup de portes des arrêts de bus miniatures :
En voilà un !

De manière générale le cœur de cette ville a beaucoup de charme et de pavés, et y passer notre première journée de printemps (?!) a été très agréable. Je crains qu'on ne passe maintenant du temps à Cefalù, on veut ensuite aller aux îles éoliennes, îles volcaniques aux côtes très abruptes et offrant peu d'abris (on jette l'ancre par 20m de fond (c'est beaucoup) à 15m des côtes (c'est peu) sur la plupart des îles, seulement deux ont un port digne de ce nom), il nous faut attendre une météo favorable.