
Au dessus de cette crique se trouve des vestiges d'un village préhistorique, l'endroit est idyllique !
Seul regret de cette île : on s'y arrête un peu par flemme (trop peu de vent sur la route pour Stromboli, envie de s'arrêter) alors qu'on ne pensait pas particulièrement s'y rendre. Puis le vent se lève : il faut quitter le port qui n'est pas suffisamment abrité (on y passe une nuit secouée puis un marin du coin nous recommande chaudement de déguerpir) et comme Stromboli est encore moins bien abritée on rentre en vitesse sur Milazzo en Sicile continentale (pas bien jolie, ça ne mérite pas un article) en se disant que, rangeant notre fierté de marin, on prendra le ferry pour aller la voir le lendemain.
Au delà du prix exorbitant (de la traversée ET de ascension du volcan) qui nous fait ressortir notre fierté de marin, on nous informe que les ferrys eux même ne sont pas certain de circuler en raison du gros temps... Et puisque nous avons rendez-vous à Catane et que passer le détroit de Messine ne s'improvise pas, on profite du jour suivant pour le passer. C'est en effet un endroit assez impressionnant : sur 100m, la mer est très bosselée et chaotique et les courants nous portent à deux à trois fois notre vitesse sur l'eau ! On y voit un espadon sauter hors de l'eau à plusieurs reprises, il semblerait que ce soit un point de passage "obligatoire" pour cette espèce et le port le plus proche s'en est fait une spécialité, nous n'avons cependant pas croisé leurs bateaux très étranges.
Bref, on a pas vu le Stromboli, ses coulées de lave, etc.