
Une photo du bateau

Une version en ligne du journal de bord de Félicien, Victor et Mathias à bord du Souimanga
Pour remonter le moral des pauvres terriens qui arpentent les pavés des villes (où les chemins champêtres pas du tout maritimes) loin des îles enchanteresses entre lesquelles voguent Mathias et Félicien, je propose de reprendre en choeur « Oh mon bateau » une merveilleuse chanson malheureusement tombée dans l'oubli.
Bon, pour la choré, j'y peux pas grand-chose, sachez juste qu'il faut prévoir des bonnets de bain à fleurs, des marcels colorés et un costume de matador, cheveux gominés et grosses moustaches compris. (Ne me demandez pas pourquoi un costume de matador, après tout, vous pouvez aller voir sur youtube, le clip est encore disponible… (sic))
PS. Je vous rappelle que l'accent « chanteur lyrique » est indispensable au bon rendu de l'ensemble.
Prêts ?
Oh hé, oh hé, oooh hééééé
Sur la route qui nous mèné
Loin du monde et des problèmes
Je fouis
(-le choeur : il fuit-)
Commé la gazelle aimablé
Aux grands cils dé velourrrs
Je bondis dé vague en vague
Les mouettes me crient bonjourrr
(-les mouettes : Bonjour !-)
Oh mon bateau
Tou es lé plous beau des bateaux
Et tu me guidés sur les floooots
Vers ce qu'il y a de plous beau
Tou es lé plous beau des bateaux
Brrravant toutes les tempêtés
Sifflant comme une alouetté
Je vole
(-le choeur : il vole-)
Vers dé fabuleux rrrivages
Où jé serai bientôt rrroi
J'entends les rythmes sauvagés
Les algues dansent autour de moi
(-Les algues :Hop la !-)
Oh mon bateau
Tou es lé plous beau des bateaux
Et tu me guidés sur les floooots
Vers ce qu'il y a de plous beau
Tou es lé plous beau des bateaux
(-le choeur : tchi ki ti ki tic-)
Nu sous le ciel étoiléééé
Les voiles gonflées de bonheur
Les poissons chantent en choeur
Les crévettes
(-le choeur :les crevettes-)
Me crient olé
(-Les crevettes : Olééééé !-)
Oh mon bateau
Tou es lé plous beau des bateaux
Et tu me guidés sur les floooots
Vers ce qu'il y a de plous beau
Tou es lé plous beau des batooooooooooooo
Jé né souis pas certain que cette chanson finisse sur la compilation du bord, en ce moment quand on pense aux terriens sous la pluie on écoute plutôt "André" : guitare manouche, pas de clip à ma connaissance, voilà les paroles :
André Balaneo a des frissons dans le dos
Le temps n'y est pour rien
Juste un peu la pluie
Son écharpe est mouillée? merde
J'aurais du mettre un K-way, se dit-il
Alors il en met un.
Comme les amis sont chers, lui il n'en a pas un
Il est prêt à tout sacrifier pour s'en trouver plein
Sur sa table, tiens, y a toujours un paquet de biscottes,
Pour si il doit recevoir.
A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins trois, il fait froid
L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense
Il découvre tout ça
C'est en passant devant la glace qu'il s'aperçoit
Qu'il est sapé comme Santana
Il est gêné, un peu
Il sait qu'il pourra pas faire mieux
Il n'aurait pas dû penser à son habillement, comme ça
J'peux pas sortir avec ça, ni avec ça
On devrait pas mettre de miroir,
On devrait vivre dans les tiroirs
A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins trois, il fait froid
L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense
A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins trois, il fait froid
Quand il fait moins trois, il fait froid
Quand il fait moins froid? il fait trois
A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins trois, il fait froid
L'élégance
A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins froid, il fait trois
L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense
Il découvre tout ça
Est-ce que je sors ? Est ce que j'sors pas ?
Et tout ça va m'servir à quoi ?
Si j'me change pas ?
Et puis il enlève son K-way
Il est déjà un peu moins laid.
La veste, le survêtement bordeaux,
Le pull à col roulé
Les clarks et le pantalon en tergal, pas repassé
La vie d'ma mère comme il est beau
C'était le K-way qui faisait crado
La vie d'ma mère comme il est beau
C'était le K-way qui faisait crado
Il découvre tout ça
A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins froid, il fait trois
L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense
A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins trois, il fait froid
L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense
Il découvre tout ça
Allez moi j'm'en vais
On s'en va
EDIT : Paroles (géniales) et musique de Sanseverino, merci à lui et à André (et au vison de sa femme) !
Bonjour de Paris,
Sympa, votre blog ! Jolie plume, mais photos moins travaillées que les textes. Quant à cette première photo sous voiles prise de 3/4 arrière, le détail qui gâche, c'est la présence des défenses sur tribord…
Bonne continuation.
@+
JLG/V&V
PS: Un BDM 31 qui vient de publier son TDA en BD: https://www.facebook.com/cirrus.en.voyage/
Un BDM 28 qui a fait une jolie boucle: http://www.le-voyage-de-saltimbanque.fr/
Bonjour et merci !
On va s'appliquer pour les photos mais ça bouge tout le temps un bateau, quant aux pare-bat' le coffre contient déjà l'annexe (ainsi qu'une ancre secondaire et une flottante, une sonde à main graduée en presque-mètres, un bout de godille en meilleur état que son voisin le bout de balais, un sac à bout de bouts, deux tuyaux d'eau et un tuyau d'air pour l'annexe, la boule de moteur et le cône de mouillage (ou est-ce l'inverse ? Quelqu'un s'en sert-il vraiment à part les professionnels ?), une pompe démantibulée, un fond d'huile sarde dans un jerrycan et un autre plein d'eau douce, les écoutes, ainsi que tout ce qu'on oublie et autres trucs), et quand on se contente de les relever, voir la remarque précédente sur la stabilité du bateau.
Si j'avais lu le récit de Saltimbanque avec grand plaisir, l'autre m'était inconnu mais je vais regarder ça avec intérêt !
Pour un tour de l'Atlantique, on en rêve mais manque de temps pour cette année... Et à choisir, notre prochaine destination idéale serait la Patagonie ! On n'en fera jamais le tour...
Amitiés,
Mathias & Félicien