A Cefalonia, on passe un peu de temps à plonger. Poussés par nos succès précédents et à la vue d'orphies on tente notre chance, sans succès, mais les fonds sont beaux et la mer est chaude (je ne vous parle même pas de l'air dans le bateau en alu') ! On trouve en bord de mer d'assez beaux plants de câpres et on se dit que c'est une autre opportunité de manger : on part en ramasser et on cherche la recette antique et traditionnelle des câpres aux vinaigre (on en a encore un bon demi-kilo au sel, acheté sur Alicudi). Si c'est bon on vous donne la recette ! Reste à trouver des câpres, mais le plant est facile à reconnaître :
zoom sur un plant
Mathias en ramasse

Il faut cueillir les boutons, il paraît que plus ils sont petits et meilleurs ils sont, et le fruit peut se préparer de la même façon que les boutons (on essaye et on confirme).

En navigation pour l'île suivante, Zante, qui est aussi la dernière des Ioniennes (la plus au sud), on est suivi pendant une bonne demi-heure par un gros poisson, que l'on pense être un Thon (?). Les photos ne rendent pas très bien mais on le filme un petit peu, il faisait un peu plus d'un mètre, il avait des points jaunes sur la base des nageoires et une tâche rose sur la tête, ainsi que deux bandes bleues sur le flanc. Il se colle à notre safran, y reste quelques secondes, puis repart en profondeur pour revenir peu après, on ne sait pas trop pourquoi. Nous n'allions pas vraiment vite, et on a vite rangé le matériel de pêche de peur qu'il ne le morde, ne casse le fil, se blesse, nous laissant pantois.

A Zante on croise Zulu, un très beau voilier français de 38 pieds dont nous avait parlé Alcyone, on en profite pour faire une bises à François, Anne et Anouk ! Ils poursuivent vers le nord et nous vers le sud, mais on passe une soirée très sympa avec eux. Le port est un peu industriel à cause des ferrys qui rentrent et sortent sans arrêt, mais pas désagréable ! Et on peut, enfin, s'y mettre en règle avec les autorités grecques.
Le port de Zante