Depuis le port de Sciacca, si, au lieu d'emprunter les escaliers qui montent à la ville, on longe le bord de mer, on arrive au pied d'une falaise de pierre fossilifère et tendre. Les éléments y ont creusé une grande arche, dont nous ne donnerons pas de reproduction ici, et les humains, à leur échelle, en ont fait autant, aménageant toute une série de petits troglodytes dont le premier, encore attenant aux habitations, sert visiblement de tripot aux vieux du coin.

Ceux-ci sont bien plus sobres.

Plus loin, à proximité, se trouve le Castello Incantato de Filippo Bentivegna, un sculpteur qui a passé sa vie à peupler son jardin de têtes façonnées elles aussi dans la pierre et parfois dans le bois.

La pierre rouge dans sont trou surveille.
Une pile de faces.
Grands alignements de pierres dressées.
Gueule de Pierre.

Au fond du jardin se trouvent des cavernes, elles aussi aménagées par ses soins.

Pattes d'éléphant?

Si l'on décide plutôt de prendre le large en direction de Marsala, que, certains courants contraires en rendant l'accès impossible, l'on se rabat sur Mazara, et que l'on suit alors telles petites rues, on peut trouver cette petite église dont le toit perdu a laissé jour au ciel ouvert.

Ce sont toujours les plus belles. On devrait les construire sans.

Le soir, l'appel du muezzin doit y retentir comme partout ailleurs dans la ville.