Journal de bord en ligne

Une version en ligne du journal de bord de Félicien, Victor et Mathias à bord du Souimanga

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Mais le souffre qui sort de l'eau, du sol, des murs, etc., c'est plutôt singulier (et puant) !
Le port est une fois encore minimaliste, mais on arrive à s'installer en jetant l'ancre dans le port. Si vous n'êtes pas un touriste bêêêête, la ville est sans intérêt, mais l'île est remarquablement belle ! On monte de bonne heure (et avant les classes de géologie belges) au sommet du volcan, avec des relents d’œufs pourris par endroit, et on profite de la beauté du lieu pour faire les idiots :
Il est en train de tomber ce bornibus
Pas mal non ?
Ombre portée
Plus sérieusement :
Pas mal la vue non ?
Avec le cratère

Au fond du cratère, de la boue et des fumerolles de souffre (ainsi que des cristaux de souffre), puis des tas de belges. Et Félicien :
Il faisait très chaud.

Un parapentiste suisse (qui nous offrira plus tard une glace) fait envie à Félicien, on le prend en photo au dessus des fumerolles :
Pas de thermiques pour ce suisse là

De tout là-haut on voit l'Etna, encore enneigé, il faut qu'on se dépêche d'avancer parce que la calotte de glace fond à vue d’œil !
Le sommet fume le lendemain, et la glace recule

En arrivant en bas, on retrouve le dit suisse et sa compagne, qui sont aussi grimpeurs et voileux, s'ensuit un café sur le bateau et une glace au café !

Mathias tente les bains de boue, de nuit pour ne pas payer, et regrette de ne pas avoir pris de pince à linge pour son nez. En revanche, entrer dans la mer chaude ensuite est plutôt amusant : elle est froide, sauf là où le souffre sort, et là elle vous brûle. Sa peau n'est pas notablement plus douce, dixit lui-même.

Nous sommes maintenant sur Lipari, un article arrivera quand on la quitte pour Stromboli et ses coulées de lave !

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Brève escale à Salina, réputée pour son vin de Malvoisie, on y rencontre cette fois des Polonais à dix sur leur bateau. Le port est touristique mais la ville est agréable, on se déplace jusqu'à Malfa pour y trouver la même ambiance. L'île est très jolie mais on y prends moins de temps, et hop (enfin on achète deux bouteilles quand même). On ramasse des oranges abandonnées, de manière générale les agrumes sont luxuriants et salivogènes sur ces îles, on se met à la tarte au citron. Une photo des deux cratères jumeaux de la mer :
Les jumeaux de la mer

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Un cône qui sort abruptement de l'eau, couvert d'une végétation luxuriante au possible, raide à la marche, on arrive d'abord sur Alicudi : le port est peu abrité mais le bateau peut se glisser contre l'unique quai prévu pour les ferrys.
Il y a sur la plage de galets volcaniques une dizaine de barques de pêcheurs et autant d'habitants à cette saison, pas de voiture mais des livraisons par ânes (monter ses courses chez soi peut être sportif étant donné la pente), la culture se faisait presque jusqu'en haut en terrasse (le haut semble abandonné au profit d'un parc naturel). En se baladant on rencontre une vieille dame qui semble peiner à remonter ses sacs, on l'aide et découvre qu'ils sont remplis de câpres au sel qu'elle se propose immédiatement de nous vendre. Pensant à une action généreuse de sa part pour nous remercier, à 13€/kg on achète sans se poser de question, on a découvert depuis que ça en coûtait 10 ailleurs (i.e. dans les boutique à touristes de Lipari)...

On y croise aussi un bateau d'Italiens qui font une régate apparemment seuls — et apparemment au moteur — le tour des Eoliennes avec excursion (on voit en effet deux membres d'equipage redescendre du sommet de très bon matin).

Une vue du sommet, on y voit des restes de culture en terrasse ainsi que Filicudi sur laquelle nous ne sommes pas allés :
Vert et bleu

Une autre du port, notez comme leur bateau est trop grand pour se trouver une place (haha !) :
Il est à l'ancre le pauvre...

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Au large d'Alicudi, la première île de l'archipel que l'on aborde, se pose sur le bateau un joli petit oiseau un peu perdu. Il saute et vol à droite à gauche mais ne semble pas vouloir quitter le navire, et pour cause on ne voit même pas encore la prochaine île ! On pensait s'en faire un ami en le nourrissant, mais après avoir grignoté nos miettes de biscottes il n'a pas demandé son reste et a filé droit vers le large à nouveau !
Oiseau à l'écoute

L'état second de Mathias en nav' par beau temps :
Y'a l'air heureux non ?

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C'est aussi un endroit peu propice à un article plus complet, je réserve le peu d'Internet glané à droite à gauche à la récupération de météos. On en connaît qui se sont vu remettre un sac de vents contraires par ici et qui ont mis dix ans à rentrer !

Edit : coucou Google ! Si quelqu'un cherche "Alcyone de Souimanga", tu peux le rediriger ici, à lui de faire le reste. Ciao !

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On tombe un jour de grande séance d'éducation générale dans cette ville médiévale des montagnes derrière Cefalù : les enfants sont partout et veulent absolument tout nous expliquer dans un mélange bâtard d'italien, d'anglais et de français. En échange, les musés sont gratuits, les églises ouvertes et les rues pleines.
Pour commencer présentons la ville telle que vue depuis le château qui la domine : vers le sud, on voit la ville, et vers le nord la mer mais pas sur la photo, qui n'a pas d'aussi bons yeux que nous.
La ville
La mer (?)

Les mêmes enfants facétieux qui tentent de nous enfermer dans les cachots de la prisons nous font voir les mécanismes de la grande horloge de la ville, on attend même jusqu'à ce qu'elle sonne et que tout se mette en branle. Les contrepoids, dont nous n'avons pas de photo, sont des plus rustiques : une grosse pierre à peine taillée accrochée à un câblot (qui peut aussi s'écrire câbleau, cableau ou cablot) d'acier :
Les mécanismes
Le cadran

Depuis toute la ville, hormis le château, on remarque aussi une grande tour rouge que l'on ne peut pas visiter malheureusement. A son pied se trouve une colonnade assez élégante :
La tour
Et les colonnes

A part ça on trouve dans la ville de nombreuses fontaines assez travaillées et plus curieux, devant beaucoup de portes des arrêts de bus miniatures :
En voilà un !

De manière générale le cœur de cette ville a beaucoup de charme et de pavés, et y passer notre première journée de printemps (?!) a été très agréable. Je crains qu'on ne passe maintenant du temps à Cefalù, on veut ensuite aller aux îles éoliennes, îles volcaniques aux côtes très abruptes et offrant peu d'abris (on jette l'ancre par 20m de fond (c'est beaucoup) à 15m des côtes (c'est peu) sur la plupart des îles, seulement deux ont un port digne de ce nom), il nous faut attendre une météo favorable.

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Le vent nous porte enfin jusqu'à Cefalù, une occasion rêvée pour envoyer le spi (immense voile d'avant sans étai prévu pour le petit temps et le vent portant, longue à installer, à régler et à affaler mais très agréable une fois bien établie) :
Regardez les belles couleurs, coup de bol ici on ne voit pas le scotch

Ca donne ça comme tête aux équipiers (l'air heureux et rien à faire), on voit derrière les collines de Palerme :
On allait au moins à 4 noeuds là !

On arrive donc de jour, pour une fois, dans la Blason de la ville, un héraldriste disponible ?, plus touristique qu'on ne l'imaginait mais le port est gratuit et légèrement à l'écart. D'ailleurs les gardes côtes sont plutôt dans le style relax' et tête de veaux ici, quand on essaye de lui demander où payer il écarquille juste un peu plus les yeux sous ses ray-bans.
Dans cette ville se prépare la fête du printemps et les feux de la sain Joseph (San Guiseppe), on s'y réchauffe le soir en découvrant la ville :
Incantation ou vol de braises ?

Aujourd'hui on est allé à Castelbuono, mais ça c'est pour un autre article, et quand on rentre c'est la "Processione" pour le samedi de la San Guiseppe :
Mystère ?
Les mystères dont nous parlions précédement sont aujourd'hui de sortie ici : on voit Saint Joseph à l'enfant, il semblerait que dans cette ville ce soit le seul (à opposer à la dizaine de Trapani).

Fanfare
Contrairement à ceux de Trapani, ils jouaient juste !

Marcheurs
Des processionnaires de toutes les couleurs, on voit ici ceux qui diffusaient de l'encens dans toute la ville.

Puis, à force de suivre le défilé qui zig-zag dans la ville, on perd le nord mais jamais le mystère :
Mathias porte la maison ?

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Quatre heures de bus, ça vous change l'esprit !

A défaut de vent, on prend le bus pour aller voir Trapani, ville la plus à l'ouest de la Sicile et par laquelle nous ne serions sans doute pas passés sinon. Comme preuve, voilà Félicien à l'un des points les plus à l'ouest :
Il est un peu à l'ouest non ?

Et réciproquement, voici l'est (on voit bien la presqu'ile de cette ville tout en longueur) :
Cette fois c'est l'est

Exclusivité d'origine russe, une photo de nous deux sur les rochers :
Merci Nina

Pour entrer plus dans les détails, en cette semaine d'avant-Pâques, les églises nombreuses se parent de mystères et les fanfares (de Carabinieri ?) répètent dans la rue et devant l'église :
Ils jouent aussi juste que peut le faire une fanfare

Mais cette ville est quand même beaucoup moins vivante que Palerme et nous laisse un peu sur notre faim, comme son musée d'art contemporain et moderne qui tourne un peu court malgré ses grands bâtiments !
D'ailleurs, de retour, on retrouve l'ambiance du marché de Palerme :
Livré dans le vide.

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Comme il ne fait pas très beau ici ces jours-ci on reste sur Palerme et on continue de se balader et d'y découvrir des lieux agréables à vivre. Récemment on a passé un peu de (beau) temps dans les jardins, et on y trouve quelques perles, en particulier ce cadran solaire à 12 faces :
Délicat pour obtenir l'heure...
Evidemment sans soleil et avec comme seule aide un panneau d'une quinzaine de lignes en italien, pas évident de donner l'heure à partir de ça.

Pour ceux qui voulaient des photos des tortues, en voilà, et avec des oies et une bête inconnue de nous au premier plan :
Sans rire c'est quoi ?

Et quand personne ne regarde, on joue avec le retardateur et les nombreuses statues :
Statues vivantes

Quant il fait encore moins beau on s'enterre et on va visiter les églises, les catacombes, les théâtres, etc. !

On vous tient au courant quand on bouge, sans doute pour Cefalu, en attendant on continue d'apprécier la ville (et sa salle d'escalade le soir !).