(Ni ce sous-titre)


Mais quand même hisser le pavillon de courtoisie d'un pays étranger, enfin !

Ce qui nécessite le multivers (un par couche de la pâte feuilletée)

Une journée magnifique de navigation entre Ajaccio et Bonifacio, avec un peu de houle et un bon portant toute la journée :


On y retrouve nos amis Nessim et Lucie, on en profite pour leur rendre la pareille lors de leur départ le lendemain :


On va ensuite se balader, à défaut de pouvoir grimper (quoique, regardez bien la première photo), le long des falaises au pied de Bonifacio (et en face de la Sardaigne), en voici quelques photos :

On peut lire sur le panneau : "Zone militaire, défense de pénétrer".

On met à profit le relief du Scandola pour faire un reportage sur le bateau :

On quitte le port de Calvi pour une navigation tranquille vers Girolata :


Malheureusement on prend un peu de retard au port, puis en route, et on fait l'arrivée de nuit (gloups) à la lampe torche. Mais on découvre le fort à 50m du bateau en ouvrant les yeux le lendemain matin :


S'ensuivent bien entendu des manoeuvres scabreuses mais efficaces pour prendre une meilleure place :



On va ensuite pendant trois jours se promener dans la réserve du Scandola, souvent sous les nuages mais dans des paysages magnifiques :

On commence par un rattrapage sur la photo de Calvi, au soleil cette fois :


Depuis Calvi on est parti marcher dans le desert des Agriates, une réserve naturelle entre Calvi et Saint-Florent, un espace immense et vierge limité d'un côté par la mer et de l'autre par une unique petite route. En plein milieu, ça ressemble à ça :


On y a trouvé des oursins, plutôt décevants pour qui ne sait pas les manger (i.e. nous) :


Ainsi qu'un gite (entendre par là une ferme à la porte ouverte aux voyageurs) dans lequel dormir, rendant inutile environ 5kg de materiel qu'on aurait avantageusement pu remplacer par de l'eau :



Heureusement pour nous une source se trouvait à environ 30 minutes, et on a ramené 10L d'eau pour nous et les suivants, que l'on s'est empressé de faire bouillir (la source donnait peu confiance) :


Sur la route on s'arrête à Sant'Ambroggio pour y découvrir cet étonnant rocher et ces désinvoltes moutons :



Et enfin, au retour, une vue de Calvi au coucher du soleil :

Sans trop s'organiser on est parti sur le début du GR20 réputé magnifique, du port :



A mi-hauteur :



Et au premier sommet, sous le brouillard et la pluie :


On croise en route des millions d'ellebores :


Mais surtout au retour, attiré par une bonne odeur dans le port, on rencontre les membres de l'association I Battelli, qui se font cuire de la figattelu et proposent en nous voyant de partager ce festin, avec une générosité toute corse. Sans compter le fromage et les mandarines Calvaises, dont ils nous remplissent les mains et les poches pour les prochains repas !

Pas beaucoup de photos de cette (longue, quand la météo n'est pas au rendez-vous) traversée, mais vous avez le droit aux deux états de Félicien en navigation :

Barrer :

Dormir :


Sinon, l'arrivée sur la Corse avec les sommets enneigés, c'est magnifique, mais on a pas pensé à prendre des photos. Ni des dauphins, aperçus par deux fois mais qui ne nous ont pas suivis.
A noter, Porquerolles est plus petite que la Corse. Ca a son importance quand on se dit "Ah tiens, je vois bien la côte, on doit bientôt y être !".

Juste une de notre balade du dernier jour à la Ciotat :


Puis après un mouillage légèrement houleux, on arrive à Porquerolles où on attend une météo plus clémente. On visite d'abord l'ouest :

On ne voit pas vraiment mais il y avait dans cette calanque cachée une ancre énorme (quelque chose comme une tonne ?) particulièrement rouillée. Dans la catégorie cachette, il existe un étrange escalier à la pointe ouest, surnomé trou des pirates, on en sort sur la photo suivante :


Ensuite on fait la visite des forts de l'est de l'île :







Pour l'instant, où que l'on soit, Mathias arrive à perdre du temps sur son téléphone :