Journal de bord en ligne

Une version en ligne du journal de bord de Félicien, Victor et Mathias à bord du Souimanga

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Avant notre départ de la Citotat (enfin ?) on a rencontré des gens tout à fait adorables et franchement sympa, sur le bel Alcyone (même architecte naval que le nôtre !), Nessim et Lucie !
On espère vraiment vous recroiser un de ces jours, en Corse ou en Crète, ou ailleurs.

Et pour saluer notre départ un peu précipité alors qu'ils nous offraient l'hospitalité, ils nous ont courru après et on pris cette photo, qui est sans doute la seule sur laquelle on voit le voilier en entier à ce jour ? Bientôt une avec les voiles ?

Voilier de 3/4 arrière

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On a ramené un tronc de pin, qu'on a écorcé. On a choisi une planche. On l'a sciée circulairement, rabotée, on a scie-sauté,
Mathias scie-saute une mortaise
Mathias regarde l'objectif
ciselé,
Félicien cisèle un tenon
mesuré, râpé,
Mathias râpe
mesuré, scié, assemblé,
L'assemblage
re-ciselé, limé,
Mathias lime
percé,
Mathias perce
re-râpé,
Mathias re-râpe
boulonné,
Mathias boulonne
passé au fond dur,
Un pinceau
Mathias tient un pinceau
fait sécher, verni, refait sécher.
Résultat final

Il nous reste à apprendre à godiller.

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Juste une photo en passant après une longue journée de soudure, de tests, etc., voilà le résultat (cliquer ici pour une version plus grande) :
Et en plus le verso n'est pas (trop) laid.

D'ici on actionne, en bas à droite, les feux (cabines, navigation, mouillage, hune et pont), on contrôle le son (enceintes intérieurs ET extérieur), on a le GPS et la VHF, et bientôt les interrupteurs en plus contrôleront le pilote-automatique (façon de parler) et le sondeur/loch. Je ferai peut-être un article rapide avec le schéma de branchement des batteries, j'ai mis du temps à comprendre alors que c'est assez simple...

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Pour tester des enceintes achetés d'occasion, nous avions besoin de son. Et sur un vieil auto-radio dont on ne connaissait même pas le code de déverrouillage et qui ne lit que les cassettes ou la radio, pas le choix, on a installé une antenne et on s'est branché sur les grandes ondes. Voilà le résultat :
Bordel de câbles

Et ça marche ! Mais on aime pas trop la radio alors on a vite coupé. Et puis, quand même c'est pas viable un bateau qui ressemble à ça ("Bateau rangé, bateau en sécurité" non ?), alors on a décidé de ranger l'antenne dans un endroit logique : en haut du mât. Et ses 15m de câble, dans le mât lui-même ! Voilà à quoi ça ressemble, quelqu'un qui installe une antenne en haut d'un voilier :
Elle n'est pas encore droite

Puis ça marchait pas. Donc on a recommencé. En en fait là haut on a aussi rangé un feu, et d'autres en plein milieu tant qu'à faire, alors du temps dans le mât on en a passé :
Quand il y a du vent
Dans les nuages
Pris d'une envie de danser

Tant qu'à être là-haut et sous la demande écrasante du public, on a pris des photos du voilier, une de l'avant (la proue pour les intimes) et une autre de l'arrière :
Avant
Poupe

Bon, et avec tout ça si vous voulez tout savoir la radio ne marche toujours pas. Mais on avance hein !

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Un article en vrac avec une semaine de plein de trucs différents parce qu'on n'avait pas le wifi (ou la flemme) dans les différents ports.

Première nav' de Cannes à Cavalaire (pas beau) on rencontre un navire
assez imposant, sous le pavillon russe et à la voile !

Un trois mâts russe à la voile

Là bas, on remet en route les appareils photos (finies les photos de la
qualité de celle de la pince coupe haubans) et on teste, notez au
passage le WD40 (indispensable) et les beaux rideaux !

Test 1. Oui, j'ai les cheveux courts.
Test 2. Idem.
Test 3. Ah, lui aussi !

On y rencontre un équipage parisien qui revient de deux semaines en
Corse et en Sardaigne, sur un bateau dans lequel on peut faire rentrer 5
fois le notre. Merci le Falstaff pour les paquets de pâtes et les fonds
de cambuse de luxe !

Puis cap sur un endroit un peu plus intéressant, Porquerolles:

L'île de Porquerolles, vue de l'ouest.

L'occasion, par 15° de gîte mais beau temps, de sortir l'accordéon et de
s'essayer aux chants de marins !

Dans la descente en train de chanter drunken sailors et de découvrir l'accordéon

Une île assez sympa, on se balade et trouve un super mouillage pour une
nav' future ?

Félicien contemple notre mouillage futur du haut d'une falaise ?

(PS : Hi there Philippos, we've got your card dear chap ! You may read
this if I ever send you an email... See you around in another harbour
for another pleasant drink !)

On arrive enfin à la Seyne-sur-Mer au milieu des tankers, pour y trouver
un arrière port de fond de rade militaire qui n'est pas si horrible
qu'on l'a cru pendant deux bonnes heures. Et en plus on mouille à côté
du voilier ambassadeur des Sea Shepherd !

Le reste, c'est de la bricole et de la réparation, rien de bien
intéressant, en vrac une photo la tête dans le moteur, une autre de
notre force herculéenne et enfin de notre bel intérieur re-décoré
(l'extérieur s'est un peu amélioré aussi, à suivre).

Quand on y connaît rien et qu'on a la tête dans le moteur, on fait cette tête.
Parce que quand elle est trop rouillée il vaut mieux la couper, et qu'on a quatre gros bras et une bonne pince.
Notez, une fois encore, le tissu des rideaux. Mais aussi notre cambuse bientôt pleine !

Un grand merci à l'équipage du Columbus pour les conseils et les outils
sans lesquels le bateau sentirait encore l'huile de moteur et l'essence.

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Félicien a oublié (volontairement ?) de poster cette photo, pourtant adorable ! Un demi poulet et un Félicien heureux de réparer le bateau (et un Mathias dans le rôle de l'inspecteur des travaux finis).
Félicien en train de réparer les pieds de table.

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On a mis l'intérieur du bateau à l'extérieur afin de nettoyer l'intérieur.
Mathias prépare notre pitance dans le noir.

Puis on a remis l'intérieur à l'intérieur; et on se réapproprie l'intérieur en le rappropriant.
Félicien découpe une tringle à rideaux à la pince coupe-haubans. Félicien essaye de coudre malgré les nœuds dans le fil .

On a aussi rencontré un voisin de ponton qui nous a invité à l'intérieur de son bateau, et réciproquement.