Un cône qui sort abruptement de l'eau, couvert d'une végétation luxuriante au possible, raide à la marche, on arrive d'abord sur Alicudi : le port est peu abrité mais le bateau peut se glisser contre l'unique quai prévu pour les ferrys.
Il y a sur la plage de galets volcaniques une dizaine de barques de pêcheurs et autant d'habitants à cette saison, pas de voiture mais des livraisons par ânes (monter ses courses chez soi peut être sportif étant donné la pente), la culture se faisait presque jusqu'en haut en terrasse (le haut semble abandonné au profit d'un parc naturel). En se baladant on rencontre une vieille dame qui semble peiner à remonter ses sacs, on l'aide et découvre qu'ils sont remplis de câpres au sel qu'elle se propose immédiatement de nous vendre. Pensant à une action généreuse de sa part pour nous remercier, à 13€/kg on achète sans se poser de question, on a découvert depuis que ça en coûtait 10 ailleurs (i.e. dans les boutique à touristes de Lipari)...

On y croise aussi un bateau d'Italiens qui font une régate apparemment seuls — et apparemment au moteur — le tour des Eoliennes avec excursion (on voit en effet deux membres d'equipage redescendre du sommet de très bon matin).

Une vue du sommet, on y voit des restes de culture en terrasse ainsi que Filicudi sur laquelle nous ne sommes pas allés :
Vert et bleu

Une autre du port, notez comme leur bateau est trop grand pour se trouver une place (haha !) :
Il est à l'ancre le pauvre...