Mais le souffre qui sort de l'eau, du sol, des murs, etc., c'est plutôt singulier (et puant) !
Le port est une fois encore minimaliste, mais on arrive à s'installer en jetant l'ancre dans le port. Si vous n'êtes pas un touriste bêêêête, la ville est sans intérêt, mais l'île est remarquablement belle ! On monte de bonne heure (et avant les classes de géologie belges) au sommet du volcan, avec des relents d’œufs pourris par endroit, et on profite de la beauté du lieu pour faire les idiots :
Il est en train de tomber ce bornibus
Pas mal non ?
Ombre portée
Plus sérieusement :
Pas mal la vue non ?
Avec le cratère

Au fond du cratère, de la boue et des fumerolles de souffre (ainsi que des cristaux de souffre), puis des tas de belges. Et Félicien :
Il faisait très chaud.

Un parapentiste suisse (qui nous offrira plus tard une glace) fait envie à Félicien, on le prend en photo au dessus des fumerolles :
Pas de thermiques pour ce suisse là

De tout là-haut on voit l'Etna, encore enneigé, il faut qu'on se dépêche d'avancer parce que la calotte de glace fond à vue d’œil !
Le sommet fume le lendemain, et la glace recule

En arrivant en bas, on retrouve le dit suisse et sa compagne, qui sont aussi grimpeurs et voileux, s'ensuit un café sur le bateau et une glace au café !

Mathias tente les bains de boue, de nuit pour ne pas payer, et regrette de ne pas avoir pris de pince à linge pour son nez. En revanche, entrer dans la mer chaude ensuite est plutôt amusant : elle est froide, sauf là où le souffre sort, et là elle vous brûle. Sa peau n'est pas notablement plus douce, dixit lui-même.

Nous sommes maintenant sur Lipari, un article arrivera quand on la quitte pour Stromboli et ses coulées de lave !